Titre du blog : Création Auteur : Gladys1 Date de création : 01-09-2023
posté le 18-08-2024 à 14:33:58
SOLEIL
Commentaires
jean marie14le 19-08-2024 à 08:34:13 petit coucou Scarleen , j'espère que tu a passé un bon weekend, il vas faire une belle journée mais ce matin c'est vraiment la fraicheur, je te souhaite un bon Lundi ,bises
BernardNowmanle 18-08-2024 à 15:01:43 magnifique article et poeme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeee (l) my always d'amour (l) à moi
gladys-lemirele 18-08-2024 à 14:38:26 poeme
Lorsque dans l’herbe mûre aucun épi ne bouge,
Qu’à l’ardeur des rayons crépite le froment,
Que le coquelicot tombe languissamment
Sous le faible fardeau de sa corolle rouge,
Tous les oiseaux de l’air ont fait taire leurs chants ;
Les ramiers paresseux, au plus noir des ramures,
Somnolents, dans les bois, ont cessé leurs murmures,
Loin du soleil muet incendiant les champs.
Dans les blés, cependant, d’intrépides cigales
Jetant leurs mille bruits, fanfare de l’été,
Ont frénétiquement et sans trêve agité
Leurs ailes sur l’airain de leurs folles cymbales.
Frémissantes, debout sur les longs épis d’or,
Virtuoses qui vont s’éteindre avant l’automne,
Elles poussaient au ciel leur hymne monotone,
Qui dans l’ombre des nuits retentissait encor.
Et rien n’arrêtera leurs cris intarissables;
Quand on les chassera de l’avoine et des blés,
Elles émigreront sur les buissons brûlés
Qui se meurent de soif dans les déserts de sables.
Sur l’arbuste effeuillé, sur les chardons flétris
Qui laissent s’envoler leur blanche chevelure,
On reverra l’insecte à la forte encolure.
Plein d’ivresse, toujours s’exalter dans ses cris ;
Jusqu’à ce qu’ouvrant l’aile en lambeaux arrachée,
Commentaires
petit coucou Scarleen , j'espère que tu a passé un bon weekend, il vas faire une belle journée mais ce matin c'est vraiment la fraicheur, je te souhaite un bon Lundi ,bises
magnifique article et poeme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeee (l) my always d'amour (l) à moi
poeme
Lorsque dans l’herbe mûre aucun épi ne bouge,
Qu’à l’ardeur des rayons crépite le froment,
Que le coquelicot tombe languissamment
Sous le faible fardeau de sa corolle rouge,
Tous les oiseaux de l’air ont fait taire leurs chants ;
Les ramiers paresseux, au plus noir des ramures,
Somnolents, dans les bois, ont cessé leurs murmures,
Loin du soleil muet incendiant les champs.
Dans les blés, cependant, d’intrépides cigales
Jetant leurs mille bruits, fanfare de l’été,
Ont frénétiquement et sans trêve agité
Leurs ailes sur l’airain de leurs folles cymbales.
Frémissantes, debout sur les longs épis d’or,
Virtuoses qui vont s’éteindre avant l’automne,
Elles poussaient au ciel leur hymne monotone,
Qui dans l’ombre des nuits retentissait encor.
Et rien n’arrêtera leurs cris intarissables;
Quand on les chassera de l’avoine et des blés,
Elles émigreront sur les buissons brûlés
Qui se meurent de soif dans les déserts de sables.
Sur l’arbuste effeuillé, sur les chardons flétris
Qui laissent s’envoler leur blanche chevelure,
On reverra l’insecte à la forte encolure.
Plein d’ivresse, toujours s’exalter dans ses cris ;
Jusqu’à ce qu’ouvrant l’aile en lambeaux arrachée,
Exaspéré, brûlant d’un feu toujours plus pur,
Son œil de bronze fixe et tendu vers l’azur,
Il expire en chantant sur la tige séchée.