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Titre du blog : Création
Auteur : Gladys1
Date de création : 01-09-2023
 
posté le 17-09-2023 à 12:45:43

Octobre

Octobre

Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.

Octobre

L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.

Octobre

Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.

Octobre

Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.

Octobre

 

 

 

Commentaires

francoise4 le 28-01-2024 à 13:46:03
bonne journée bisous ma belle
francoise4 le 20-10-2023 à 13:23:00
bonne journée bisous
douceurs le 26-09-2023 à 14:59:06
Bon après-midi Gladys bisous
gladys-lemire le 17-09-2023 à 12:51:42


Der wirbelnde Wind, der die Fensterläden herunterzieht,

Da windet sich der Wald wie Haare.

Aus den aufeinanderprallenden Baumstämmen erklingt ein kraftvolles Murmeln

Wie das Rauschen des Meeres, rollende Kieselsteine.


Der Herbst zieht die verschleierten Hügel herab

Lässt unser Herz unter seinen tiefen Schritten erzittern;

Und jetzt trauert er mit noch größerer Inbrunst

Die zarte Verzweiflung verschwundener Rosen.


Der Flug der goldenen Wespen, der unruhig vibrierte

War leise; der Riegel knarrt am rostigen Tor;

Die Laube zittert und die Erde ist nass,

Und das weiße Leinen flattert hilflos im Gehege.


Der kahle Garten lächelt wie ein geliebtes Gesicht

Wer verabschiedet sich lange von dir, wenn der Tod kommt?

Allein das Geräusch eines Amboss oder das Bellen eines Hundes

Gehe melancholisch hinauf zum geschlossenen Fenster.smiley_id172963smiley_id172963smiley_id172963smiley_id172963smiley_id172963
gladys-lemire le 17-09-2023 à 12:47:03
Octobre


Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,

Là-bas tord la forêt comme une chevelure.

Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure

Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.


Octobre


L’Automne qui descend les collines voilées

Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;

Et voici que s’afflige avec plus de ferveur

Le tendre désespoir des roses envolées.


Octobre


Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos

S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;

La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,

Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.


Octobre


Le jardin nu sourit comme une face aimée

Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;

Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien

Monte, mélancolique, à la vitre fermée.


Octobresmiley_id2027591smiley_id2027591smiley_id2027591smiley_id2027591smiley_id2027591