Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Commentaires
bonne journée bisous ma belle
bonne journée bisous
Bon après-midi Gladys bisous
Der wirbelnde Wind, der die Fensterläden herunterzieht,
Da windet sich der Wald wie Haare.
Aus den aufeinanderprallenden Baumstämmen erklingt ein kraftvolles Murmeln
Wie das Rauschen des Meeres, rollende Kieselsteine.
Der Herbst zieht die verschleierten Hügel herab
Lässt unser Herz unter seinen tiefen Schritten erzittern;
Und jetzt trauert er mit noch größerer Inbrunst
Die zarte Verzweiflung verschwundener Rosen.
Der Flug der goldenen Wespen, der unruhig vibrierte
War leise; der Riegel knarrt am rostigen Tor;
Die Laube zittert und die Erde ist nass,
Und das weiße Leinen flattert hilflos im Gehege.
Der kahle Garten lächelt wie ein geliebtes Gesicht
Wer verabschiedet sich lange von dir, wenn der Tod kommt?
Allein das Geräusch eines Amboss oder das Bellen eines Hundes
Gehe melancholisch hinauf zum geschlossenen Fenster.
Octobre
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
Octobre
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Octobre
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Octobre
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Octobre