Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
1. gladys-lemire le 15-09-2023 à 17:17:00 (site)
Le thé
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
Le thé
J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Le thé
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Le thé
2. gladys-lemire le 15-09-2023 à 17:23:35 (site)
Miss Ellen, gießen Sie mir etwas Tee ein
In der schönen chinesischen Tasse,
Wo Goldfische Ärger suchen
An das verängstigte rosa Monster.
Ich mag verrückte Grausamkeit
Chimären, die wir zähmen:
Miss Ellen, gießen Sie mir etwas Tee ein
In der schönen chinesischen Tasse.
Dort, unter einem wütenden roten Himmel,
Eine stolze und schlaue Dame
Zeigen Sie es in ihren langen türkisfarbenen Augen
Ekstase und Naivität:
Miss Ellen, gießen Sie mir etwas Tee ein.
3. douceurs le 16-09-2023 à 19:05:27 (site)
Une tasse de thé s'il te plaît...j'aime beaucoup cet article....bonne soirée bises Laure
4. gladys-lemire le 17-09-2023 à 12:52:30 (site)
Der wirbelnde Wind, der die Fensterläden herunterzieht,
Da windet sich der Wald wie Haare.
Aus den aufeinanderprallenden Baumstämmen erklingt ein kraftvolles Murmeln
Wie das Rauschen des Meeres, rollende Kieselsteine.
Der Herbst zieht die verschleierten Hügel herab
Lässt unser Herz unter seinen tiefen Schritten erzittern;
Und jetzt trauert er mit noch größerer Inbrunst
Die zarte Verzweiflung verschwundener Rosen.
Der Flug der goldenen Wespen, der unruhig vibrierte
War leise; der Riegel knarrt am rostigen Tor;
Die Laube zittert und die Erde ist nass,
Und das weiße Leinen flattert hilflos im Gehege.
Der kahle Garten lächelt wie ein geliebtes Gesicht
Wer verabschiedet sich lange von dir, wenn der Tod kommt?
Allein das Geräusch eines Amboss oder das Bellen eines Hundes
Gehe melancholisch hinauf zum geschlossenen Fenster.
Absence
Le paysage défile mais je ne bouge plus.
Ton visage est à présent comme un mirage,
Tes caresses un courant d’air sur ma peau qui s’échappe,
Tes paroles un murmure sourd que je n’entends plus,
Ton sourire une idée floue dispersé,
Ta présence un souvenir qui s’éloigne.
Des jours comme une éternité ont creusé ton absence.
Tu t’es envolé comme un papillon qui ne sait pas encore voler.
Je t’oublie comme une délivrance.
Ma vie est entièrement à moi à présent.
1. gladys-lemire le 13-09-2023 à 12:31:26 (site)
Absence
Absence
Le paysage défile mais je ne bouge plus.
Absence
Ton visage est à présent comme un mirage,
Tes caresses un courant d’air sur ma peau qui s’échappe,
Tes paroles un murmure sourd que je n’entends plus,
Ton sourire une idée floue dispersé,
Ta présence un souvenir qui s’éloigne.
Absence
Des jours comme une éternité ont creusé ton absence.
Tu t’es envolé comme un papillon qui ne sait pas encore voler.
Absence
Je t’oublie comme une délivrance.
Ma vie est entièrement à moi à présent.
Absence
2. gladys-lemire le 13-09-2023 à 12:37:11 (site)
Die Landschaft zieht vorbei, aber ich bewege mich nicht mehr.
Dein Gesicht ist jetzt wie eine Fata Morgana,
Du streichelst einen Luftstrom auf meiner Haut, der entweicht,
Deine Worte sind ein dumpfes Flüstern, das ich nicht mehr höre,
Dein Lächeln ist eine verschwommene Idee, zerstreut,
Deine Anwesenheit ist eine Erinnerung, die verblasst.
Tage wie eine Ewigkeit haben deine Abwesenheit vertieft.
Du bist davongeflogen wie ein Schmetterling, der noch nicht fliegen kann.
Ich vergesse dich wie eine Befreiung.
Mein Leben gehört jetzt ganz mir.
Abwesenheit
À CÔTÉ
La nuit plus longue et la route plus blanche.
Lampes je suis plus près de vous que la lumière.
Un papillon l’oiseau d’habitude
Roue brisée de ma fatigue
De bonne humeur place
Signal vide et signal
À l’éventail d’horloge.
À CÔTÉ
Soleil tremblant
Signal vide et signal à l’éventail d’horloge
Aux caresses unies d’une main sur le ciel
Aux oiseaux entr’ouvrant le livre des aveugles
Et d’une aile après l’autre entre cette heure et l’autre
Dessinant l’horizon faisant tourner les ombres
Qui limitent le monde quand j’ai les yeux baissés.
1. gladys-lemire le 12-09-2023 à 15:34:56 (site)
A coté
À CÔTÉ
La nuit plus longue et la route plus blanche.
Lampes je suis plus près de vous que la lumière.
Un papillon l’oiseau d’habitude
Roue brisée de ma fatigue
De bonne humeur place
Signal vide et signal
À l’éventail d’horloge.
A coté
À CÔTÉ
Soleil tremblant
Signal vide et signal à l’éventail d’horloge
Aux caresses unies d’une main sur le ciel
Aux oiseaux entr’ouvrant le livre des aveugles
Et d’une aile après l’autre entre cette heure et l’autre
Dessinant l’horizon faisant tourner les ombres
Qui limitent le monde quand j’ai les yeux baissés.
A coté
2. gladys-lemire le 12-09-2023 à 15:39:13 (site)
The night is longer and the road is whiter.
Lamps I am closer to you than the light.
A butterfly the usual bird
Broken wheel of my fatigue
Good mood place
Empty signal and signal
At the clock fan.
trembling sun
Blank signal and clock fan signal
With the united caresses of a hand on the sky
To the birds half-opening the blind's book
And from one wing to the other between this hour and the next
Drawing the horizon making the shadows turn
Who limit the world when I look down.
1. gladys-lemire le 11-09-2023 à 17:55:53 (site)
mon ti nhomme damour (l)
mon always(l)
Je t'aime parce que tu es toi,
Je t'aime parce que depuis toi
Mes jours sont auréolés de sourires,
Je t'aime parce que tu es
Ma première et ma dernière femme,
Je t'aime parce que sans toi
J'ai le sentiment que je ne serais plus rien.
2. gladys-lemire le 11-09-2023 à 18:21:56 (site)
I love you because you are you,
I love you because since you
My days are haloed with smiles,
I love you because you are
My first and my last wife,
I love you because without you
I have the feeling that I would no longer be anything.
tant que je suis la je posterais pour mon mari que jaime
3. gladys-lemire le 11-09-2023 à 18:43:14 (site)
Le silence, c'est la conversation de gens qui s'aiment. Ce qui compte n'est pas ce qu'on dit, mais ce qu'il n'est pas nécessaire de dire.
Commentaires
1. gladys-lemire le 17-09-2023 à 12:47:03 (site)
Octobre
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
Octobre
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Octobre
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Octobre
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Octobre
2. gladys-lemire le 17-09-2023 à 12:51:42 (site)
Der wirbelnde Wind, der die Fensterläden herunterzieht,
Da windet sich der Wald wie Haare.
Aus den aufeinanderprallenden Baumstämmen erklingt ein kraftvolles Murmeln
Wie das Rauschen des Meeres, rollende Kieselsteine.
Der Herbst zieht die verschleierten Hügel herab
Lässt unser Herz unter seinen tiefen Schritten erzittern;
Und jetzt trauert er mit noch größerer Inbrunst
Die zarte Verzweiflung verschwundener Rosen.
Der Flug der goldenen Wespen, der unruhig vibrierte
War leise; der Riegel knarrt am rostigen Tor;
Die Laube zittert und die Erde ist nass,
Und das weiße Leinen flattert hilflos im Gehege.
Der kahle Garten lächelt wie ein geliebtes Gesicht
Wer verabschiedet sich lange von dir, wenn der Tod kommt?
Allein das Geräusch eines Amboss oder das Bellen eines Hundes
Gehe melancholisch hinauf zum geschlossenen Fenster.
3. douceurs le 26-09-2023 à 14:59:06 (site)
Bon après-midi Gladys bisous
4. francoise4 le 20-10-2023 à 13:23:00 (site)
bonne journée bisous
5. francoise4 le 28-01-2024 à 13:46:03 (site)
bonne journée bisous ma belle